Editions Le Chien Rouge
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Les éditions Le Chien rouge s’inscrivent dans la continuité éditoriale
du mensuel de critique et d’expérimentations sociales C.Q.F.D.
“Je ne voulais pas que ma vie soit réglée d’avance ou décidée par d’autres. Si à six
heures du matin j’avais envie de faire l’amour, je voulais prendre le temps de le faire sans regarder
ma montre. Je voulais vivre sans heure, considérant que la première contrainte de l’homme
a vu le jour à l’instant où il s’est mis à calculer le temps. Toutes les phrases usuelles de la vie
courante me résonnaient dans la tête... Pas le temps de... ! Arriver à temps... ! Gagner du temps... !
Perdre son temps... ! Moi, je voulais “avoir le temps de vivre” et la seule façon d’y arriver était de
ne pas en être l’esclave. Je savais l’irrationalisme de ma théorie, qui était inapplicable pour fonder
une société. Mais qu’était-elle, cette société avec ses beaux principes et ses lois ?”
Préface de Roger KNOBELSPIESS, 2006, 14x24 cm, 400 pp., 20 euros
Manifeste des chômeurs heureux
Le chômage ? Pas un problème, peut-être une solution. Voilà ce que démontre le
Manifeste des chômeurs heureux, lu pour la première fois à Berlin en 1996, puis diffusé en
France, en Andalousie, au Portugal, en Colombie, en Argentine... Comme une traînée de poudre,
cette vérité qu’on n’énonçait jusque-là qu’en privé circule maintenant à travers le monde : personne
n’a envie de travailler, mais tout le monde a besoin de fric. Grâce à l’automatisation et aux
délocalisations, le travail disparaît. Ce serait une excellente nouvelle si la richesse était sociale.
Mais la question est posée par le capital : comment résorber les travailleurs inutiles, les chômeurs,
les Rmistes, les pauvres ? La logique économique aurait déjà restauré l’esclavage si elle
n’avait aussi besoin de consommateurs. “Il nous faut d’abord faire aimer le travail”, psalmodiait
en 2003 un ministre du culte devant une assemblée du M.E.D.E.F., avouant ainsi que ce n’est
vraiment pas gagné. L’A.N.P.E. oblige donc les chômeurs à “accomplir de manière permanente
des actes positifs et répétés de recherche d’emploi” (ce qui peut devenir aussi fastidieux que cinq
prières quotidiennes). Les chômeurs heureux blasphèment contre un tel chagrin. Par goût ou par
nécessité, des millions de précaires expérimentent la débrouille et l’informel. Dans cette perspective,
la filiation du chômage heureux gagne à être connu : elle va du Droit à la paresse de Paul
Lafargue aux explorations des Marco Polo du R.M.I. Un de ces jours, avant qu’il n’en finisse avec
nous, nous en finirons avec le travail.
Préface de Nicolas ARRAITZ, postface de Guillaume PAOLI, 2006, 11x18,5 cm, 80 pp., 8 euros
En route, mauvaise troupe
En 1913, un groupe de lycéens nantais publie un petit journal où il proclame son indépendance
d’esprit, son insolente liberté dans la critique et sa haine des bourgeois, des conventions
et de l’armée. En route, mauvaise troupe, imprimé à 25 exemplaires, circule parmi les
lycéens. Les élèves de St-Cyr s’indignent des propos antimilitaristes. Entre élèves de philosophie
et saint-cyriens, la querelle tourne en bagarre dans la cour du lycée. La “revanche” contre
l’Allemagne et le massacre de toute une génération se prépare. La presse se charge d’amplifier
le patriotisme agressif et l’Assemblée débat d’une nouvelle loi prolongeant le service militaire. Un
an auparavant des dizaines de milliers de citoyens sont venues assister et prêter main-forte aux
bataillons de zouaves équipés d’artillerie et de mitrailleuses pour un assaut final contre deux
“bandits tragiques” de la bande à Bonnot. Ils ont entre seize et dix-sept ans. Ils pressentent que
la vie est une expérience légère et tragique. Jacques Vaché ne se satisfait pas que de mots. Il
fait partie de ces précurseurs qui tentent de faire de leur vie une oeuvre d’art. Les plaines du nord
de la France ne sont pas encore des champs de cadavres et de ruines. Dada n’est pas encore
né. La catastrophe imminente n’étouffe pas le goût de la découverte, le renversement des valeurs
et le jeu toujours neuf de la création.
Préface de Gilles LUCAS, 2006, 11x18,5 cm, 48 pp., 6 euros
Editions A.A.E.L.
8, rue de Bagnolet - 31100 TOULOUSE
Dans la forêt vierge, il y a fort à faire
Emprisonné durant la dictature militaire en Uruguay, l’auteur créa ce livre clandestinement
dans sa cellule en le dédicaçant à sa fille Paula. Les planches, dessinées et écrites passaient,
une par une, les barreaux de sa prison... pleines de couleurs, d’amour et d’espoir. Album
illustré pour enfants, illustrations couleurs sur papier rigide, couv. cartonnée.
2002, 18,5x26cm, 52 pp., 13 euros
Simon, nouveau-né, est arraché à sa mère. Elle sera emprisonnée, torturée, sans nouvelles...
durant 25 ans. Puis la fin de la dictature et le combat, la recherche remplie d’espoirs et
d’illusions... 2002, ce sont les retrouvailles avec son fils volé, séquestré, élevé par des tortionnaires.
Il ignore tout de son histoire. Récit authentique, sobre, pudique sur les Mères de la Place de
Mai et leur solidarité. Poignant.
Argentine-Uruguay, 1976-2002, 14x21cm, 192 pp., 13 euros
Manuel d’économie à l’usage de
celles et ceux qui n’y comprennent rien
Un précieux outil, très facile d’accès, de compréhension des phénomènes économiques
modernes. Indispensable. L’auteur enseigne l’économie à l’I.U.T. de Toulouse III.
2000, 15x21cm, 128 pp., 7 euros
L’Illusion démocratique
La citoyenneté serait-elle une conception dépassée de la vie en société où le système
marchand génère même ce qui le détruit ? Pouvons-nous réagir ? L’auteur est chercheur au
L.E.R.A.S.S. (Laboratoire d’Etudes et de Recherches Appliquées en Sciences Sociales, Toulouse
III).
2003, 15x21cm, 112 pp., 7 euros
Anthologie illustrée de la connerie
militariste d’expression française
Volume II
Une superbe collection de citations empruntées à des manuels scolaires, à des
poèmes, des chansons, à la presse, à divers ouvrages... Un travail de titan qui demandera
plusieurs autres volumes (en préparation). A mourir de rire ou de rage. Une collection qui
fait déjà date. Incontournable.
Choix établi par Lucien SEROUX, illustration de couverture de Jacques TARDI.
2006, 18x18cm, 290 pp., 13 euros
N.B. : Le volume I est pour l’instant épuisé
Editions Ab Irato
21 ter, rue Voltaire - 75011 PARIS
Adresse e-mail : abirato@internetdown.org
Site internet : http://abirato.internetdown.org
L'effort de compréhension de ce monde n'ade sens que s'il a pour but de le changer.
D’un voyage en Palestine,
itinéraire d’Houilles à Turkarem
Militant de la C.N.T., Jimmy Gladiator a passé en 2005 trois semaines en Palestine en
ne rencontrant volontairement que des gens ordinaires. Ca donne un carnet de voyage passionnant
et d’une authenticité rare. Emouvant !
2005, 72 pp., 8 euros
Planète Bidonvilles
suivi d’une discussion critique de Bruno BACHMAN
Les Enfants de la même agonie
En ce début de IIIème millénaire, de Rio au Caire, de Calcutta à Abidjan, un nouveau
spectre hante la planète : l’involution urbaine. Désormais, un milliard d’êtres humains survit dans
ce qu’il est convenu d’appeler des bidonvilles. Effrayant !
2005, 120 pp., 10 euros
Une Etincelle dans la nuit, Islam et révolution
“Sur la révolution iranienne, 1978-1979”
Une analyse rare de la révolution iranienne.
2002, 80 pp., 6 euros
La Guerre et la révolution
Un texte de 1941 qui, hélas, garde toute sa pertinence.
2001, 32 pp., 3 euros
Brésil, la mémoire perturbée
“Les marques de l’esclavage”
Si "l’esclavage a fondé la civilisation brésilienne", les esclaves émancipés ne se sont
pas agglutinés dans les favelas car incapables de travailler. Combattifs et enclins à négocier avec
les maîtres, ils ont été écartés au profit des immigrants européens. L’esclavage est consubstantiel
de l’essor du capitalisme moderne, aux Amériques comme en Afrique.
2004, 80 pp., 8 euros
Editions Egrégores
Adresse e-mail : egregores.editions@free.fr
Au maquis de Barrême
Avec beaucoup d’humour, en “pessimiste joyeux”, l’auteur nous livre ses souvenirs,
l’ambiance du maquis, le travail aveugle de guerillero coincé entre obéissance aux ordres et
improvisation, sans glorification, avec subtilité. “Qu’est-ce qu’un héros sinon celui qui sait serrer
les fesses mieux que les autres ?” Après la Libération, les fusillades sont couvertes par le
vacarme des opérettes de l’imposture. “Que deviendra notre épopée ?” Un récit haletant et plein
de surprises.
Aquarelle de couverture de Amanda Biòt, 2006, 160 pp., 11 euros
Egrégore, ou la vie des civilisations
“J’appelle égrégore le groupe humain doté d’une personnalité différente de celle des
individus qui le forment.” L’un des plus enivrants surréalistes redéfinit “le destin indispensable de
la Révolte humaine permanente”, sous l’onde de choc de la Révolution espagnole écrasée “sous
le poids d’un monde de mort... la grande Légende où se fondra la neuve conscience des hommes.”
Un livre important.
2005, 190 pp., 19 euros
Pourquoi l’art ne peut pas
tuer l’Internationale Situationniste
Le refus de considérer la division entre action et représentation comme irréversible
a fait de l’action politique des situationnistes une arme mortelle contre la duplicité et
le mensonge. De la dynamite à mèche courte !
2006, 50 pp., 11 euros
Editions Ivan Davy
La Botellerie - 49320 VAUCHRETIEN
V’là Cochon qui déménage !
“C’est à Cochon, et à nul autre, que l’on doit le vote, par la municipalité parisienne,
d’une somme de 200 millions, destinés à la construction d’habitations à bon marché
pour les familles nombreuses. C’est encore à lui que nous devons le vote rapide de la
loi Léon Bourgeois pour la création d’offices publics d’habitations à bon marché. C’est
enfin, et dès à présent, à lui que doit être attribué le revirement invraisemblable de la
presse, même la plus profondément capitaliste, en faveur des locataires exploités et sacrifiés.”
Flamboyant de malice, ce Cochon. Un tempérament de feu. Un personnage incontournable
de son époque. L’inventeur du “déménagement à la cloche de bois.” Patrick
Kamoun est conseiller à l’Union Nationale H.L.M. Il enseigne l’histoire du logement social
à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et à l’université d’Orléans.
2000, 15x21 cm, 168 pp., 15,25 euros
Justice sans robe
Les conciliateurs de justice sont plusieurs milliers en France. Leur lot principal est
constitué par les litiges entre voisins. Les litiges entre héritiers, les contestations entre propriétaire
et locataire pour la restitution du dépôt de grantie, la défectuosité du ravalement de la façade
d’un pavillon, les différends avec les banques, assureurs, organismes de prêt, commerçants, sont
également au nombre des litiges soumis au conciliateur. Ce juge qui n’en est pas un est aussi
assistant social, conseiller juridique, psychologue, directeur de conscience et... conciliateur. Voilà
une forme de justice citoyenne qui est encore ignorée du grand public. Ces quelques récits, parfois
drôles, parfois dramatiques, toujours émouvants, contribueront peut-être à la faire mieux
connaître.
Illustrations d’Etienne Davodean, 2006, 15x21 cm, 240 pp., 20 euros
La Brouette et les deux orphelines
A la demande de leurs éditeurs, 288 écrivains ont accepté de signer une lettre-pétition
qui a lancé un débat sur le “droit de prêt en bibliothèque”. Malgrés ses 90 ans, Ernestine
Chasseboeuf a pris le car pour nous déposer un gros dossier de correspondances adressées aux
écrivains qui “veulent faire payer cent sous pour les livres des bibliothèques”. Ernestine est une
assidue du bibliobus, accomodant elle-même son bouquet de lectures, aussi variées que bien
fondées. Ses missives, parfois assassines, souvent drôles et toujours pertinentes, reflètent l’inquiétude
des usagers (n’a-t-elle pas écrit, avec malice, usagés ?) des bibliohtèques face à un
débat auquel, curieusement, ils sont fort peu associés : le prêt des ouvrages doit-il demeurer gratuit
ou peut-il être grevé d’une redevance aux auteurs ? Premiers pas vers la privatisation des
bibliothèques publiques... ce que prévoit l’O.M.C. (Organisation Mondiale du Commerce) avec
l’A.G.C.S. (Accord Général sur le Commerce et les Services). Un livre très drôle sur un sujet très
grave.
2000, 16x23 cm, 120 pp., 13 euros
Freinet et l’Ecole moderne
Qui est Célestin Freinet ? Qu’est-ce que la pédagogie Freinet de l’Ecole moderne ? En
quoi consiste l’originalité de cette pédagogie ? Quelle est son actualité aujourd’hui ? Pour répondre
à ces différentes questions, les auteurs de cet ouvrage collectif présentent, dans un premier
temps, les principales techniques éducatives de l’Ecole moderne, tout en analyant les motivations
pédagogiques et politiques de Célestin Freinet. En confrontant ensuite ce pédagogue à quelques-
uns de ses précurseurs et de ses contemporains, ils dégagent aussi bien l’originalité que
les limites de sa pédagogie. Enfin, à partir d’exemples concrets, ils nous disent ce qu’il en est
aujourd’hui de la pédagogie Freinet, à l’école primaire comme à l’université.
1997, 15x21 cm, 168 pp., 13,75 euros
Ahmed LAMIHI
De Freinet à la pédagogie institutionnelle,
l’Ecole de Gennevilliers
“La pédagogie institutionnelle consiste à remettre entre les mains des élèves tout ce qu’il est possible
de leur remettre, c’est-à-dire l’ensemble de la vie, des activités et de l’organisation du travail,
à l’intérieur de ce cadre. Les élèves détiennent entre leurs mains les institutions de leur classe
qu’ils peuvent, selon les cas, laisser en suspens, constituer sur de nouveaux modèles, constituer
sur des modèles traditionnels, etc.” Le présent ouvrage retrace, à partir de textes essentiels devenus
pratiquement introuvables et de témoignages inédits, l’évolution de la pédagogie Freinet vers
la pédagogie institutionnelle autogestionnaire.
1995, 16x23 cm, 160 pp., 13,75 euros
Compagnon de Freinet
En faisant le compte de ce qu’il doit à Freinet, près de qui il a passé plusieurs années,
l’auteur enrichit ici la biographie qu’il lui a consacrée de précisions nouvelles, tout en analysant
le rôle de l’exemple dans la construction de la personnalité. Michel Barre, né en 1928, fut éducateur
de rue avant d’être convaincu par l’exemple de Célestin Freinet que l’école pourrait apporter
aux jeunes en difficulté une aide plus cohérente et plus efficace. Il a travaillé pendant deux
ans aux côtés de Freinet, avant de devenir instituteur de classe spéciale. Après la mort de
Freinet, ses camarades lui ont demandé d’assumer le secrétariat général du mouvement de
l’Ecole moderne. Plus tard, il est devenu responsable des collections documentaires B.T.
Collection Itinéraires dirigée par Ahmed Lamihi, 1997, 13,5x21 cm, 112 pp., 11,50 euros
Sous la direction de P. BOUMARD et Ahmed LAMIHI,
Les Pédagogies autogestionnaires
En 1971 paraissait sous la direction de Georges Lapassade L’Autogestion pédagogique,
un ouvrage qui faisait le point sur l’expérience d’autogestion pédagogique de l’école de
Gennevilliers qui se développait depuis 1964. Cette question a retrouvé son actualité chez un
certain nombre de praticiens de l’éducation antiautoritaire. Cet ouvrage collectif a été conçu pour
engager, trente ans après leurs débuts, une réflexion sur les pédagogies autogestionnaires dans
les champs éducatifs.
1995, 15x21 cm, 160 pp., 13,75 euros
De l’écolier écoeuré à l’enseignant novateur
En 1960, le Groupe Parisien de l’Ecole Moderne avait acquis une notoriété dont
Célestin Freinet prit ombrage. La revue du groupe, L’Educateur d’Ile-de-France, publiait des articles
qui exploraient les possibilités qui s’offraient aux enseignants des villes et des banlieues,
déjà confrontés à des problèmes spécifiques que ne connaissaient pas les zones rurales. Des
divergences profondes à ce sujet conduisirent à la rupture entre les leaders du Groupe Parisien
et l’Institut Coopératif de l’Ecole moderne, à l’initiative de Freinet. Raymond Fonvieille, né en
1923, a vécu ces épisodes en tant qu’acteur privilégié, puisqu”il était alors responsable du
Groupe Parisien. Il a été ensuite, avec Fernand Oury, à l’origine des pédagogies institutionnelles,
puis , avec Georges Lapassade, Michel Lobrot et René Lourau, fondateur de la pédagogie autogestionnaire.
Il raconte ici, simplement, les circonstances qui l’ont amené à la remise en question
de l’institution scolaire.
Collection Itinéraires dirigée par Ahmed Lamihi, 1996, 13,5x21 cm, 144 pp., 11,50 euros
Politique, langue et enseignement
La langue étant une réalité sociale et son enseignement la pierre de touche des textures humaines
collectives et communautaires, elle se trouve vite rejointe par l’impensé politique qui la porte
dans l’enjeu des pratiques, y compris des pratiques d’apprentissage. La politique, à travers les
ligatures linguistiques qu’elle impose dans l’inconscient collectif, la langue comme sujet d’études ;
l’enseignement en tant que vecteur de pratiques et de représentations de la langue.
1998, 15x21 cm, 240 pp., 15,25 euros
Octave MIRBEAU
Combats pour l’enfant
L’un des premiers, Octave Mirbeau (1848-1917) s’est dressé pour défendre les enfants
contre tout ce qui les opprime, les mutile et les tue. L’un des premiers, il a plaidé pour le droit au
contrôle des naissances, le droit à la santé pour tous, le droit à une éducation intégrale qui respecte
et épanouisse les potentialités de l’enfant. Sous ce titre sont réunis des textes que Mirbeau
a consacrés non seulement à l’éducation, mais, d’une façon plus générale, aux droits de l’enfant.
Edition établie et présentée par Pierre MICHEL, 1990, 13,5x21 cm, 240 pp., 15,25 euros
Sébastien Faure et “La Ruche”
Les anarchistes ont toujours accordé une grande importance à l’éducation : transformant
les individus, elle permettrait d’établir définitivement une société nouvelle, juste et fraternelle.
Ils créèrent, dès la fin du XIXème siècle, des communautés où ils vérifièrent leurs conceptions
pédagogiques et les complétèrent à la lumière de l’expérience. Les méthodes d’éducation
actives sont nées dans ces laboratoires. Le plus célèbre d’entre eux fut incontestablement “La
Ruche”. Soixante personnes environ y vécurent en permanence : une quarantaine d’enfants
issus des milieux les plus défavorisés et une vingtaine d’adultes bénévoles, et ce de 1904 à 1917.
L’auteur est maître de conférences à l’Institut d’Etudes Politiques de Grenoble.
1989, 16x23 cm, 296 pp., 20,60 euros
Comité de défense des victimes de la répression espagnole,
Francisco Ferrer
Francisco Ferrer (1859-1909) créa à Barcelone “L’Ecole Moderne”, une institution
pédagogique d’idées très avancées. Accusé d’être l’instigateur de l’insurrection de 1909, il fut
fusillé. Sa mort causa une grande émotion dans le monde entier et entraîna la chute du gouvernement
espagnol. “Ferrer paie la peine de sa témérité d’avoir essayé d’apprendre au peuple à
penser. La bombe qu’il jeta était dirigée contre les superstitions, non contre les individus. Il combattait
non avec de la dynamite, mais avec des idées. Son but était non de tuer, mais d’instruire.
Pour ce crime, il est marqué pour la mort comme si nous vivions encore aux jours de la barbarie
médiévale.” (William Heaford).
Contributions de Jean-Pierre CARO, réédition, 13,5x21 cm, 96 pp., 7,30 euros
L’Autobiographe
L’auteur veut raconter sa vie provisoire. Il avait cru pendant longtemps, à tort probablement,
que la psychanalyse lui permettrait de retrouver ses souvenirs oubliés, ou simplement dispersés,
et qu’il pourrait donner un sens à la difficulté de vivre. Mais il n’a rien trouvé d’énonçable
pendant ses deux cures analytiques successives, sinon toujours les mêmes lambeaux aveugles...
L’auteur, né en 1924, est professeur émérite à l’université Paris VIII. Auteur de nombreux
ouvrages de sociologie et d’anthropologie, il décrit dans ce récit les difficultés qu’il a rencontrées
en essayant d’écrire son autobiographie.
Collection Itinéraires dirigée par Ahmed Lamihi, 1997, 13,5x21 cm, 56 pp., 9,25 euros
Faire son histoire de vie professionnelle, raconter son itinéraire, montrer comment des
conflits ont été affrontés, dépassés : Rémi Hess appelle cela le roman institutionnel parce que ce
type d’écriture passe par une reconstruction. A un moment clé de son histoire où il doit évaluer
le chemin parcouru pour essayer de dégager l’avenir, il repense son vécu dans une perspective
d’évaluation du passé, mais pour concevoir un avenir, et imagine une nouvelle perspective : l’ethnosociologie
de l’éducation. L’auteur, né en 1947, agrégé de philosophie, diplômé d’études
approfondies en droit, docteur en sociologie et docteur es-lettres, est depuis 1994 professeur de
sciences de l’éducation à l’université Paris VIII.
Collection Itinéraires dirigée par Ahmed Lamihi, 1996, 13,5x21 cm, 148 pp., 11,50 euros
Editions du Monde Libertaire
35, allée de l’Angle - Chaucre
17190 SAINT-GEORGES D’OLERON
Téléphone : 05.46.76.73.10.
Télécopie : 05.46.76.82.60.
Adresse e-mail : éditionslibertaires@wanadoo.fr
Site internet : www.editionslibertaires.org
Devant le passé, chapeau bas. Devant l'avenir, bas la veste.Tout un programme ! Notre programme !
LES NOUVEAUTÉS DE 2006
UNE RÉÉDITION TRÈS ATTENDUE. UN LIVRE D’ART EXCEPTIONNEL,SUR PAPIER GLACÉ, TOUT EN COULEURS.
Espagne 1936,
les affiches des combattant(e)s de la liberté
Un livre d’art somptueux, 250 affiches (et quelques timbres, cartes postales),
comme autant de cris collés sur les murs d’un pays en lutte contre le fascisme. Des réflexions
sur le graphisme de l’époque, l’itinéraire de certains graphistes... Magnifique !
2006, réédition augmentée, 23x28 cm, 170 pp., 35 euros
Les Trous de mémoire
L’auteur de Les Egorgeurs, livre saisi en 1961 (voir p. 14), reprend la parole, se raconte
et raconte. Il revient sur la guerre d’Algérie, puis sur son engagement politique ultérieur, se
construisant au fil de rencontres avec Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Guy Debord, Félix
Guattari, Michel Foucault..., mai 1968, les grandes luttes des années 70... Il nous brosse un
tableau à nul autre pareil de la vie politique et sociale en France de 1938 à 1972. Mais ce livre
n’est pas que cela : écrit dans une langue alerte, dense, sans fioriture, il constitue une oeuvre littéraire
qui fera date. A le lire, c’est un vrai bonheur. Ouvrage en présélection du Prix de la
Société des Gens de Lettres
2006, 14x21 cm, 152 pp., 12 euros
Emile Pouget
“La plume rouge et noire du Père Peinard”
Cette biographie monumentale nous raconte le Pouget journaliste anarchiste du Père
Peinard (ça décape) comme le Pouget militant anarcho-syndicaliste fondateur de la C.G.T. (ça
décape encore). Il s’agit là de l’ouvrage le plus complet écrit sur Pouget. Un livre de référence !
2006, 11,4x21 cm, 430 pp. dont 30 d’iconographie, 15 euros
La mort de l’asile, histoire de l’anti psychiatrie
Un livre tout à la fois historique, théorique et de témoignages sur ce mouvement finalement
très mal connu de l’anti psychiatrie. Un livre de combat tant il est vrai que le délire sécuritaire
qui prévaut aujourd’hui prône ouvertement l’enfermement de toutes les “déviances” comme
seule et unique solution. Un livre grave et émouvant ! Celui d’un homme qui, après avoir fait
douze ans de prison et être devenu chargé de cours de psychologie à l’université, s’est toujours
battu, en paroles et en actes, contre les enfermements de toutes sortes.
2006, 14x21 cm, 160 pp., 10 euros
Les Milieux Libres
“Vivre en anarchiste à la Belle Epoque en France”
Au début du XXème siècle, en France, les anarchistes créèrent des centaines de Milieux
Libres. Ici, il s’agissait de communautés de vie. Là, de coopératives ouvrières de production ou
de consommation. Ailleurs, d’expériences naturistes, végétariennes, d’amour libre... Ailleurs
encore, d’écoles libertaires... Ce livre nous brosse un panorama de cette volonté de changer les
choses et la vie, tout de suite, ici et maintenant. Vivifiant !
2006, 14x21 cm, 288 pp., 15 euros
Expériences de vie communautaire en France
“Le Milieu Libre de Vaux (Aisne), 1902-1907, et
la colonie naturiste et végétalienne de Bascon (Aisne), 1911-1951”
Au début du XXème siècle, certains anarchistes, doutant de l’imminence d’une révolution
sociale, décidèrent de créer des “colonies libertaires” afin d’y pratiquer et d’y vivre “le communisme
libre”. Ce livre nous conte l’histoire de deux de ces colonies. Passionnant !
2006, 14x21 cm, 176 pp., 15 euros
Du développement à la décroissance
“De la nécessité de sortir de l’impasse suicidaire du capitalisme”
Ce livre dénonce l’absurdité selon laquelle on pourrait croître indéfiniment (en termes
de démographie, de production, de consommation...) dans un monde fini. Il en appelle donc à la
décroissance, à l’abolition du capitalisme qui est aujourd’hui en train de détruire les conditions de
la vie sur cette planète, et à un changement de civilisation mettant l’économique au service d’un
politique, d’un social et d’un culturel fonctionnant à la liberté, à l’égalité, à l’autogestion et à l’entraide.
Un livre grave car il nous met face à notre destin. Un livre essentiel !
2006, 14x21 cm, 232 pp., 12 euros
Gaston Couté
“Ce petit gars maigriot, aux regards de flamme, aux lèvres pincées, était un grand
poète. Il allait chantant les gueux des villes et des champs, dans son jargon savoureux, avec son
inimitable accent du terroir. Il flagellait les tartufferies, magnifiait les misères, pleurait sur les
réprouvés et sonnait le tocsin des révoltes. Un grand poète, vous dit-on”, disait Victor Méric à propos
de Couté.
Dans la collection Graine d’ananar, 14x21 cm, 2006, 80 pp., 8 euros
Non ! (...encore un fait divers)
Quand on est écrivain ou metteur en scène de théâtre, comédienne, technicienne, costumière,
on a toujours envie de raconter des histoires. Et ceux qui aiment le plus les histoires, ce
sont les jeunes. Donc, on a forcément envie de faire un spectacle pour les jeunes. C'est ce qu'on
appelle un spectacle jeune public. Les jeunes, ce ne sont pas des idiots. Au contraire ! Les jeunes
sont beaucoup plus malins qu'on ne le croit. C'est un excellent public qui comprend tout, bien
plus de choses que les vieux. C'est un public à qui on a vraiment envie de faire plaisir, et souvent,
il nous le rend bien. Les adultes diront que je suis démagogue ! Un démagogue, c'est
quelqu'un qui flatte les gens, fait semblant de penser comme eux, pour leur faire plaisir, et ainsi,
avoir le pouvoir. Par exemple, si je dis que j'aime les enfants, pour qu'ils m’aiment bien, et qu'ils
ne fassent pas de bruit durant le spectacle, c'est pas de la démagogie, c'est... de la prudence.
Bref. Nous allons vous raconter l'histoire de Lucile. Cela commence quand elle était petite...
Dans la collection Théâtre, 2006, 13,5x20 cm, 57 pp, 8 euros
Paroles de maîtres du monde d’aujourd’hui
Une centaine de citations des maîtres du monde (politiques, patrons, militaires...)
d’aujourd’hui, toutes plus arrogantes, rapaces et imbéciles les unes que les autres et superbement
illustrées par Jean-Michel Perchet.
Dans la collection Paroles, 2006, 12,5x22 cm, 64 pp. en quadrichromie, 13 euros
Paroles de poètes révoltés
La poésie, la vraie, parce qu’elle n’a pas l’estomac qui lui bouffe le coeur, ne peut
être que révolte contre les puissants, l’injustice, l’inégalité, l’asservissement... Ce livre, génialement
illustré par Laurent Melon, en témoigne. Et de quelle manière !
Dans la collection Paroles, 2006, 12,5x22 cm, 64 pp. quadrichromie, 13 euros
Gabrielle ou la révolution relative
De loin en loin, Gabrielle rêve. Le monde de Gabrielle est tout fait de compromis et de
rencontres entre matons citadins aux ordres de capitalistes avides et inconscients ou rebelles
libertaires non intégrés bannis des villes et toujours en quête d'utopies bucoliques... David Vial
nous peint en quelques lignes un de "nos futurs" problables. Un futur où les logiques schizophrènes
de la mondialisation actuelle ont donné toute satisfaction à un pouvoir absurde et coercitif.
Un futur dont on se demande si les prémices ne bruissent pas déjà ça et là...
Science-fiction, dans la collection Nos Futurs, 2006, 14x21 cm, 123 pp., 10 euros
Oui, nous avons hébergé un terroriste…
de trois ans
Le 30 novembre 2004, Jean-Marc Raynaud et Thyde Rosell, fondateurs de l’école
libertaire Bonaventure, ont été arrêtés par la police antiterroriste. Motif : avoir scolarisé (à
Bonaventure) et hébergé (chez eux) un enfant de trois ans qui s’est révélé être le fils de militants
d’E.T.A. Dans ce livre, ils racontent leur arrestation, leur garde à vue et dénoncent police, justice
et prison. Ils continuent, bien sûr, de s’occuper du petit. Un livre tout à la fois grave, féroce et plein
d’humour.
2006, 200 pp. dont 12 d’iconographie, 12 euros
La Peste monothéiste
Si toutes les religions, avec leurs niaiseries et leurs contrevérités flagrantes, constituent
de véritables insultes à l’intelligence, les religions monothéistes sont encore pires en ce
sens qu’elles sont par nature TOTALITAIRES. Cyrille Gallion nous le démontre avec brio.
2006, 160 pp., 12 euros
LES AUTRES LIIVRES...
Les Douze preuves de l’inexistence de Dieu
Si la croyance en Dieu, comme la croyance au Père Noël, doit être respectée dans la
sphère privée adulte, elle doit être vigoureusement combattue en tant que telle. Outre le fait que
cette croyance fonde les religions et les guerres de religions, elle constitue, en effet, une véritable
insulte obscurantiste à l’intelligence. Ce livre, magistral, en fait la démonstration et un croyant “honnête”
(il en est plus qu’on croit), à sa lecture, n’a aucune chance de s’en relever. Tant mieux !
2004, 14x21 cm, 128 pp., 10 euros
Pourquoi je suis athée
Ce livre “mythique” du fondateur de la Libre Pensée (1928) et du journal La Calotte
(1930) réduit à néant les impostures cléricales et religieuses et nous explique par le menu l’évidence
et la nécessité de l’athéisme. Une arme de destruction massive à utiliser contre tous les
obscurantismes religieux !
2004, 14x21 cm, 146 pp., 10 euros
Les Jeunes et la politique
“Approches psychosociologiques de la conscience politique des jeunes”
Ce livre, qui fait suite à un travail universitaire de plusieurs années, démontre que,
contrairement à ce qu’on essaye de nous faire croire, les jeunes s’intéressent avec passion
aux affaires de la cité. Mais à leur manière, en rayonnant d’espoirs en un monde meilleur pétri
de valeurs libertaires, égalitaires, pacifistes, antimilitaristes, autogestionnaires... Un livre qui
fait chaud au coeur et nous aide à mieux comprendre l’actualité (C.P.E.)
2004, 14x21 cm, 245 pp., 13 euros
Bonaventure, une école libertaire
“Dires et agirs d’éducations libertaires”
Ce livre nous conte les deux premières années de Bonaventure. Une école libertaire
où les enfants apprennent à lire, écrire, compter et, surtout, à apprendre à apprendre, dans le
cadre d’une petite classe primaire unique. Mais aussi en dehors de la classe et de l’école. Et tout
cela au rythme endiablé d’une éducation à et par la liberté, l’égalité, l’autogestion et l’entraide. Ce
livre, en brandissant haut et clair le drapeau de la laïcité, de la gratuité, d’un financement social,
de l’égalité des salaires, de la propriété collective et de la nécessité d’un authentique service
social d’enseignement et d’éducation, nous conte l’histoire de cette petite armée de gueux qui
labourera éternellement les terres ingrates d’une transformation sociale radicale. Fabuleux !
2005, 14x21 cm, 180 pp., 15 euros
Une Année ordinaire
“Journal d’un prolo”
En 2003, Jean-Pierre Levaray, ouvrier d’usine, tient un journal. Il y raconte la mobilisation
sociale contre le cassage gouvernemental du système des retraites. Les moments d’espoir.
De désespoir. Et entre les deux, le quotidien de la condition ouvrière. Un livre magnifique.
Bouleversant d’authenticité. Dans la droite ligne de Putain d’usine, du même auteur !
2005, 14x21 cm, 120 pp., 10 euros
Le Petit livre noir
“L’Anarchisme, mode d’emploi”
Un abécédaire constitué de centaines de citations sur tous les sujets, émanant d’autant
de militants libertaires. Un livre absolument décapant. Un grand vent de fraîcheur dans la grisaille
de la marchandisation actuelle des choses et de la vie !
2005, 14x21 cm, 120 pp., 10 euros
Alexandre Marius Jacob
“Un Anarchiste de la Belle Epoque”
Ce livre, publié pour la première fois en 1950 (du vivant de Jacob) résulte de multiples
rencontres et entretiens avec Jacob. Mousse à 11 ans, pirate à 13, emprisonné pour menées
anarchistes à 16, chef des “Travailleurs de la Nuit” à 18 (une bande de cambrioleurs un peu particulière
puisqu’elle ne volait que les “parasites sociaux” et reversait 10% à la cause), condamné
au bagne (il y passera 25 ans et 3 mois)... Jacob (1879-1954) aura eu une vie peu banale. Ce
livre qui comporte un cahier iconographique de 32 pages sur le bagne de Cayenne en témoigne.
2005, 14x21 cm, 230 pp., 12 euros
Le Chemin des révoltés
Un recueil de poèmes de révoltes et d’espoirs, agrémenté de nombreux tableaux (en
quadrichromie) de Vince Barbierato. Magnifique !
2004, 12,5x20 cm, 128 pp., 15 euros
Dansons la Ravachole
“Roman noir et rouge”
Ce livre, qui est dans la lignée de La Mémoire des vaincus de Michel Ragon, nous
brosse sous une forme romancée un tableau de l’idéal et du mouvement libertaire de ces cent
dernières années. Passionnant !
2004, 14x21 cm, 136 pp., 10 euros
No Pasaran !
Quand un tueur en série s’en prend à un redskin et que les keufs viennent fourrer leur
groin dans la mouvance libertaire, pour Kittu et Bob, anarchos notoires et pochetrons impénitents,
c’est l’heure de lâcher la Kronenbourg et de passer à l’action. Un monument !
Epuisé, 1996, 15x21 cm, 80 pp., 4,50 euros
Ramadan plombé, suivi de Un Gorille sinon rien
La suite des aventures de Kittu et Bob. Du même tonneau que No Pasaran !
1997, 15x21 cm, 128 pp., 6,50 euros
Collection Paroles
dirigée par Franck THIRIOT
La collection Paroles veut mettre en synergie des oeuvres fortes d’artistes avec des citations de résistants et de résistantes à l’oppression, d’aujourd’hui comme de toujours.
Paroles anticléricales
Des citations anticléricales en diable, illustrées par des peintures originales de Marcos
Carrasquer. Ce livre est un vrai bonheur, pour les yeux comme pour l’esprit.
2005, 12,5x22 cm, 48 pp. en quadrichromie, 12 euros
Paroles antimilitaristes
Des citations antimilitaristes à faire faire une crise cardiaque à tous les adjudants et à
tous les généraux du monde, illustrées par des collages tonitruants d’Eric Couleau. Ce livre est
un véritable pied de nez à la bêtise et à la sauvagerie militariste.
2005, 12,5x22 cm, 64 pp. en quadrichromie, 13 euros
Collection Nos Futurs
Science-fiction
La Cigale chantera-t-elle tout l’été ?
2005 : il ne reste aux rêveurs qu’un grand écart entre libéraux et libertaires. Ce sont là
les deux seuls modèles de société que nous laisse ce début de siècle. Qui, des cigales libérales
psalmodiant de toutes leurs antennes une dérégulation “salvatrice” ou des fourmis libertaires
creusant sans relâche des galeries de liberté et d’égalité, l’emportera ? Une chose est sûre, la
cigale ne chantera pas tout l’été, car on ne détruit pas impunément les saisons.
Collection Nos Futurs, 2005, 14x21 cm, 160 pp., 10 euros
Collection biographique
May Picqueray
Les meilleurs papiers de May Picqueray dans Le Réfractaire, des témoignages sur elle
et ses coups de coeur et de gueule, dont celui de B. Réglat : “S’il persiste dans sa diffamation, je
lui montrerai mon cul !”, les superbes biographies de May sur Berneri, Mollie Steimer... Génial !
2004, 14x21 cm, 100 pp., 8 euros
Juan MARTINEZ-VITAdit...
Moreno
En 1936, Moreno a 22 ans. Il habite Barcelone et milite à la C.N.T.-F.A.I. Il rallie
donc tout naturellement la colonne Durrutti. En 1939, le fascisme triomphe. Avec 500.000
républicains, Moreno gagne la France et est accueilli dans les premiers camps de concentration.
Ce livre nous raconte cette vie de luttes et de souffrances. Cette honte de l’accueil en
France des républicains espagnols. A lire absolument, pour ne jamais oublier.
2005, 14x21 cm, 110 pp., 8 euros
Max Stirner
De Max Stirner, on croyait tout savoir. Ce livre détonnant démythifie largement le rôle
de Pape de l’individualisme qu’on a trop longtemps fait jouer à Max Stirner et nous présente la
face cachée d’un précurseur de la lutte des classes et d’un partisan résolu (contrairement à Marx
dont il était le contemporain) de la grève générale comme arme essentielle dans un processus
de révolution sociale. Fascinant !
2004, 14x21 cm, 96 pp., 8 euros
Collection Théâtre
Des Nuits en bleus
Une usine la nuit. Jean-Michel, Mino, Pierrot et les autres se retrouvent dans le réfectoire
: moments de pause dans la nuit du travail salarié. Ils parlent, rient, jouent, boivent (un peu)
pour tenir lors de ces nuits pendant lesquelles il serait préférable d’être ailleurs. En même temps,
la nuit, dans une usine, c’est un peu la magie : loin de la hiérarchie, une impression d’être les
maîtres à bord.
2005, 13,5x20 cm, 64 pp., 8 euros
Makhno, l’Ukraine libertaire 1918-1921, tome I
Les aventures passionnantes et véridiques de Jürgen, un jeune spartakiste allemand
qui va se retrouver plongé au coeur de la révolution russe, version bolchévique, et surtout de l’incroyable
révolution libertaire ukrainienne. C’est un peu Corto Maltese à la découverte de
Makhno. Le scénario est historique et le dessin magnifique de précision. On s’y croirait !
2002, 21x30 cm, 76 pp., 10 euros
Makhno, l’Ukraine libertaire 1918-1921, tome II
La suite de l’aventure.
2002, 21x30 cm, 76 pp., 10 euros
Malatesta, une figure de l’anarchisme italien
La biographie en images d’une des plus grandes personnalités de l’anarchisme international
du XXème siècle. Le dessin est somptueux. L’histoire, véridique. Une BD qui fera date !
2003, 21x30 cm, 116 pp., 15 euros
La Farine et le son
“Bilan d’une république éducative”
Le bilan de cinq ans et demi (1994-1999) de l’école libertaire Bonaventure. Des analyses
et des témoignages bouleversants sur les grands bonheurs et les petits malheurs de cette
expérience unique d’éducation libertaire, laïque, gratuite et révolutionnaire.
1999, 15x21 cm, 72 pp., 4,50 euros
La Religion, c’est l’opium du peuple
Affreux, sales, méchants et anticléricaux en diable, les quatre mousquetaires charentais
du groupe Bakounine mettent littéralement en pièces ces insultes à l’intelligence que sont
toutes les religions. Féroce et délicieusement blasphématoire !
Collection Propos mécréants, 15x21 cm, 2000, 48 pp., 3 euros
Unité pour un mouvement libertaire
La brochure dont tout le monde parle dans le mouvement libertaire. Un texte sulfureux
qui dénonce une réalité toute de divisions et de sectarisme. Des propos sans détours énonçant
simplement le pourquoi et le comment de la nécessité d’une unité et d’une rénovation du mouvement
libertaire. Un cri du coeur. Celui d’un anar chez les anars. Un appel qui commence à être
entendu !
2001, 15x21 cm, 48 pp., 3 euros
Parutions en février 2007
On les aura !
“Récit saignant d’une révolte armée dans une maison de retraite”
Une maison de retraite ordinaire. Des vieux infantilisés. Le regard condescendant de
la famille et de la société. L’implacable logique actuelle d’exclusion sociale des vieux. Un petit
groupe de vieux qui décident de mourir en beauté, c’est-à-dire debout. Ils commencent par mettre
quelques bombes ici et là. A flinguer ceux qui les méprisent. Dénoncés, ils sont arrêtés et
condamnés à perpétuité. Le gag. Mais la révolte s’étend dans tout le pays. Les vieux se lancent
dans la lutte armée. Ils sont rejoints par d’autres exclus. C’est désormais : “A chacun son enfoiré”.
La révolution sociale est en marche.
2007, 120 pp., 10 euros
“Enfance délinquante et violence institutionnelle du XVIIIème au XXème siècle”
A l’heure de la médiatisation tous azimuts de la délinquance enfantine, du tout répressif,
des centres éducatifs fermés gérés par les militaires..., ce livre est vraiment le bienvenu. Il
nous explique que la délinquance enfantine existe depuis toujours. Qu’elle est liée à la misère
sociale. Et que des siècles et des siècles d’enfermement et de répression n’ont pu, de ce fait, en
venir à bout. Pire, répression et enfermement ont tellement aggravé les choses que l’évidence de
la prévention et de l’éducatif s’est peu à peu imposée à l’institution judiciaire et au législateur.
Il faut faire lire ce livre à tous ceux qui, sans hurler à la mort avec les loups, estiment
néanmoins que, tout compte fait, un peu plus de répression et d’enfermement, ça peut être une
bonne solution. Car il n’est pas possible qu’après avoir pris connaissance de ce qu’il en était des
bagnes d’enfant, des colonies pénitentiaires pour enfants, des maisons de correction et de
redressement..., ils persistent dans leur point de vue.
2007, 250 pp. + 32 d’iconographie couleur, 15 euros
Les Corbeaux
“Nature et rôle de l’image dans la propagande anticléricale au début du XXème siècle”
L’auteur de A bas la calotte, paru aux Editions Alternatives en 2005 (15000 exemplaires
vendus) récidive. L’objet de ce livre : la nature et rôle de l’image dans la propagande anticléricale
au début du XXème siècle. Son sujet : la revue satirique illustrée franco-belge Les Corbeaux (1904-1909).
Aujourd’hui, on a du mal à imaginer la violence, la méchanceté, la hargne, la férocité, l’humour... des
revues anticléricales et libres penseuses du début du XXème siècle. En ce temps là, ça y allait à la hache,
car, en face, c’était encore plus violent, encore plus méchant, encore plus hargneux, encore plus féroce,
et sans humour aucun. Bref, ce livre, comme les iconographies qu’il nous offre, témoigne du combat au
couteau que nos anciens ont du mener pour nous offrir cette chose extraordinaire qu’est la laïcité. A
l’heure où les cléricalismes reprennent du poil de la bête et affichent leurs ambitions totalitaires, il nous
rappelle, tout simplement, que la liberté est une lutte permanente. Et pas à fleuret moucheté ! Un livre de
combat somptueusement illustré.
2007, 160 pp. + 48 d’iconographie couleur, 15 euros
Louise Michel en Algérie
Louise Michel avait connu en Nouvelle-Calédonie les algériens déportés après les insurrections
de Kabylie de 1871. Et elle leur avait promis de se rendre en Algérie. Ce livre retrace les liens entre
Algériens et Communards en exil, puis examine le voyage que firent Louise Michel et Ernest Girault en
Algérie quelques décennies plus tard, d’octobre à décembre 1904. Ce fut le dernier voyage de Louise
Michel qui mourra à Marseille en 1905. C’est une période de sa vie extrêmement peu relatée. Ce livre
répare donc un “oubli” et c’est peu dire qu’il vaut le détour.
2007, 160 pp. + 32 d’iconographie, 15 euros
Une Colonie d’enfer
A son retour d’Algérie, où, fin 1904, il fit une tournée de conférences avec Louise Michel,
Ernest Girault publia au printemps de 1905 le récit de son voyage. Leur tournée commune à travers le
pays, puis son périple seul dans le Sud oranais pour y constater les exactions de l’armée et nous brosser
un portrait de l’Algérie coloniale du début du XXème siècle. Des conférences anarchistes en Algérie en
1904, une dénonciation bien avant l’heure du colonialisme, ce livre qui n’avait jamais été réédité est
absolument... “d’enfer” !
2007, 280 pp. + 16 d’iconographie, 15 euros
LES EDITIIONS LIBERTAIRES PRÉSENTENT
LE GRAND PRIX NI DIEU NI MAÎTRE, DE 1998 À 2006
Les bénéfices de la vente de ces livres (3.000 euros) sont chaque année
intégralement reversés à des oeuvres dignes d’intérêt pour les libertaires.
Du rouge au noir
“Mémoire d’un porteur de valise”
L’autobiographie romancée d’un petit plombier communiste qui, pour avoir prêté son appartement
au F.L.N., fut condamné à vingt ans de prison. L’histoire de son désamour avec les nouveaux maîtres
de l’Algérie indépendante. Celle de ses nombreux exils. Et de sa rencontre, toute de méfiance, avec
les zanars ? Passionnant !
Grand Prix Ni Dieu Ni Maître 1998, 15x21 cm, 224 pp., 9,15 euros
Les Egorgeurs
“Guerre d’Algérie, chroniques d’un appelé”
En 1959, Benoist Rey avait 21 ans. Il avait le coeur à gauche. Il savait qu’il ne fallait pas y aller.
Mais il voulait aller voir. Et il a vu. En tant qu’infirmier, sans arme, mais systématiquement envoyé à la
riflette. Et il raconte. Et c’est terrible. A tel point que ce témoignage, publié en 1961 aux Editions de
Minuit, fut immédiatement saisi. A le lire, on comprend pourquoi !
Grand Prix Ni Dieu Ni Maître 1999, 14x21 cm, 124 pp., 9,15 euros
“Mémoire vive de femmes libertaires dans la révolution espagnole”
L’histoire de plusieurs dizaines de milliers de femmes, ouvrières et libertaires, qui arrachèrent
leurs droits, leur liberté et leur dignité, lors de la plus grande révolution sociale de tous les temps.
Bouleversant !
Grand Prix Ni Dieu Ni Maître 2000, 15x21 cm, 336 pp., 12,20 euros
May la réfractaire
“Pour mes 81 ans d’anarchie”
L’histoire d’une petite bretonne qui a quitté l’école à 11 ans, qui à 24 ans réussit, à Moscou, à
arracher la libération de prisonniers politiques anarchistes au généralissime Trotsky tout en refusant de
lui serrer la main, et qui, jusqu’à sa mort, en 1983, de la deuxième guerre mondiale à Creys-Malville, en
passant par mai 68 et le Larzac, fut de toutes les révoltes légitimes et de tous les combats pour un autre
monde. A vous couper le souffle !
Grand Prix Ni Dieu Ni Maître 2001, 14x21 cm, 272 pp., 13 euros
Ils ont osé, Espagne 36-39
“Chroniques, témoignages, reportages de l’époque”
Lors de la révolution espagnole, des militants, des journalistes..., ont décrit les événements
qu’ils vivaient. En direct. Cédric Dupont nous restitue ces témoignages instantanés et les met en parallèle
avec des analyses d’aujourd’hui sur les mêmes événements. Et c’est phénoménal de lucidité.
Comme est phénoménal le cahier de 32 pages d’iconographies couleurs, pour la plupart inédites et les
cent photos en noir et blanc qui illustrent ce texte. Un livre de référence !
Grand Prix Ni Dieu Ni Maître 2002, 14x21 cm, 450 pp., 15 euros
Avec le temps
“De la vieillesse dans les sociétés occidentales et de quelques moyens de la réhabiliter”
Un livre écrit avant la canicule qui nous décrit par le menu les tenants et aboutissants de la
logique d’un enfer : celui que vivent les vieux en système capitaliste. Terrifiant ! Mais avec une note d’espoir
car il nous propose une alternative libertaire à l’enfer et se termine par l’énoncé du projet “Nous
Autres”.
Grand Prix Ni Dieu Ni Maître 2003, 14x21 cm, 272 pp., 12 euros
Maltraitrance sociale à l’enfance
“Témoignage d’une institutrice en Foyer de l’Enfance”
Ce livre est un véritable réquisitoire contre l’Aide Sociale à l’Enfance. Sans un mot plus haut
que l’autre, mais implacable dans son argumentaire, il dénonce l’enfer du quotidien d’une logique institutionnelle
de meurtre psychique et d’extermination sociale. Bouleversant !
Grand Prix Ni Dieu Ni Maître 2004, 14x21 cm, 244 pp., 13 euros
Ma Morale anarchiste
Lucio est arrivé en France en 1954. En 1957, il rencontre le célèbre guérillero anarchiste
Quico. Commence alors une aventure à nulle autre pareille. Maçon le jour, pour gagner son pain.
Braqueur, cambrioleur, fabricant de faux papiers et de faux dollars, le soir, après le boulot. Une escroquerie
monumentale de plusieurs milliards d’anciens francs au détriment de la First National City Bank.
Et tout cela en envoyant l’argent à des caisses de grève, des syndicats, des groupes d’action... sans garder
un seul centime pour lui. Ce livre, autobiographique, nous raconte tout cela. Les aventures d’un
Robin des Bois qui serait le fils de Durrutti et de Louise Michel. Passionnant !
Grand Prix Ni Dieu Ni Maître 2005, 14x21 cm, 174 pp., 13 euros
LE GRAND PRIX NI DIEU NI MAÎTRE 2006
décerné cette année à Rolland HENAULT pour son livre
Non !
“Construire des prisons pour enrayer la délinquance, c’est comme construire des cimetières pour enrayer l’épidémie...”
OUI, bien sûr, les très méchants, ceux qui massacrent, détruisent, torturent, tuent... doivent être mis hors d'état de nuire. Oui, bien sûr... Pour autant, la prison est-elle la bonne réponse à ce désir légitime
de sanctionner et de mettre hors d'état de nuire ? Dans ce livre, l'auteur nous brosse les portraits d'une trentaine de prisonniers. A travers chaque histoire particulière, c'est toujours la même histoire qui revient.
Celle du quotidien d'un enfermement visant à humilier et détruire les prisonniers et leurs familles. A l'heure du désir sécuritaire actuel, il était logique que ce livre qui prône l'abolition de la prison ait obtenu le grand
prix Ni Dieu Ni Maître 2006.
2006, 14x21 cm, 197 pp., 12 euros
Editions du Temps Perdu
I.C.N. - Z.I. des Saligues - 64300 ORTHEZ
Adresse e-mail : editionsdutempsperdu@wanadoo.fr
Les Editions du Temps Perdu se proposent de remettre à la disposition des lecteurs des textes rares, souvent introuvables, de ramener au grand jour des oeuvres utiles mais dédaignées par l'esprit mercantile du temps, pour diffuser une pensée libre et rebelle, un éclairage libertaire essentiel sur la question sociale.
Paroles de paix, suivi d’un texte de Hem Day
Ce texte de Runham Brown, édité, comme le premier, en 1930 par l’Internationale des
Résistants à la Guerre fait figure de manifeste. Loin de l’éternelle image du pacifiste doux rêveur,
c’est le texte d’un militant résolu et ancré dans la réalité. Hem Day, quant à lui, nous retrace la
vie de Runham Brown, fondateur de l’Internationale des Résistants à la Guerre.
2005, 108 pp., 8,80 euros
Ecrire la terre en libertaire
De nombreux livres consacrés à Elisée Reclus révèlent non seulement son engagement
libertaire mais expliquent rarement ce qui fait de lui un des principaux théoriciens de l’anarchisme.
C’est le sujet de cet ouvrage qui associe des études sur la pensée de Reclus et des textes
peu connus de ce dernier sur la mondialisation, la morale, la religion, l’histoire...
2005, 294 pp., 18 euros
Editions du C.I.R.A.
B.P. 40 - 13382 Marseille CEDEX 13
ou 3, rue Saint-Dominique - 13001 MARSEILLE
Téléphone : 04.91.56.24.17
Adresse e-mail : cira.marseille@free.fr
Site internet : http://cira.marseille.free.fr
André Arru, un individualiste solidaire (1911-1999)
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Jean-René Saulière vit clandestinement à
Marseille sous le nom d’André Arru. Son atelier de réparation de cycles abrite les réunions d’un
groupe anarchiste où l’on retrouve Voline. Il y fabrique des faux papiers, édite tracts et affiches, aide
les pourchassés. Arrêté, il s’évade de la prison d’Aix-en-Provence. Après la guerre, il participe aux
activités de la Fédération Anarchiste, mais aussi de la Libre Pensée et de l’Union Pacifiste. Au début
de l’année 1999, il décide de disparaître dans la dignité. Sa pensée individualiste libertaire fut toujours
compatible avec la solidarité.
440 pp.., 21 euros
L’Individualisme dans l’Antiquité
Philosophe, écrivain, individualiste libertaire et pacifiste, il participa également au mouvement
de défense de la langue provençale, le Félibrige. Suivi des Actes du Colloque Han Ryner.
250 pp., 15 euros
Editions de l’Impossible
B.P. 321 - 78703 Conflans CEDEX
Téléphone / Télécopie : 01.39.72.94.80.
Adresse e-mail : rolland.henault@wanadoo.fr
Les seules choses impossibles sont celles qu'on ne désire pas vraiment !
2001, Odyssée de l’espèce
En fait, les papes amusaient. Ils étaient d’ailleurs sponsorisés par la Française des
Jeux. Les jeux de papes, en particulier, le gratapape, le morpionipape, le pipopape, étaient l’objet
d’un engouement inégalable. La religion, devenue franchement amusante, l’emporta sur le
rationalisme. On vit le public revenir aux églises, surtout depuis qu’un Concordat avait été signé
avec le Ministère de la Vie Sexuelle qui autorisait les rapports sexuels dans les bénitiers...
Décapant !
2001, 126 pp., 12 euros
Y’a plus de cons !
Il vous fera rire, juré-craché. Réfléchir, parole. Des trucs baroques, absurdes, cocasses,
burlesques et judicieux tout en dénonçant la connerie des pisse-froid et des coincés des méninges.
Et plein de dessins d’humour de signatures célèbres.
130 pp., 12 euros
Les Mots pour le dire
Les coups de griffes d’une plume pleine d’un sauvage humour sur les gendarmes, les
“géniteurs-d’apprenants”, le pape-qui-est-vierge, le développement du râble, la main au panier de la
ménagère, le boeuf qui rend la vache folle… Tordant !
170 pp., 15 euros
Eloge du plouc
“Le plouc mange des choux, le ragoût et le saindoux, il chasse le loup, compte ses sous
et tue les hiboux. Parfaitement, le bruit de la grenouille plongeant dans la mare. Plouc !!!” Le curé de
campagne, les propriétaires, la prière, les colères, la météo, les tribus diverses, etc., vous saurez tout
sur les ploucs ! Jusqu’à en crever de rire.
215 pp., 14 euros
Elizabeth, nous entrerons dans la carrière
Elizabeth, chanteuse graine d’anar, nourrie de l’air pur de la révolte dans les hauts
lieux où souffle le mauvais esprit, nous invite à une chanson jubilatoire et libre. Une centaine
de chansons, d’extraits de théâtre, de sketchs et de photos raconte le parcours passionné
d’une artiste sculptée par la tendresse et la révolte. Ces textes, faisant référence avec talent
à des événements de ces trente dernières années, témoignent de notre histoire à tous.
2005, 350 pp., 20 euros
Son dernier disque : Je me souviens, 2005, 18,50 euros
Editions Le Mot et le reste
35, traverse de Carthage - 13008 MARSEILLE
Téléphone-télécopie : 04.91.73.41.88
Adresse mail : ed.mr@wanadoo.fr
Histoire du 1er Mai
Le 1er mai 1890 inaugure la longue suite des 1er Mai simultanés, synchronisés, imprégnés
d’esprit et dirigés par l’Internationale ouvrière dans tous les pays du monde. (...) Dès lors,
chaque année et avec un ensemble remarquable, les travailleurs en nombre, fidèles à l’appel de
leurs organisations de classe libèrent un jour entier des servitudes capitalistes, et se mettent plus
ou moins à rêver à l’avenir que leur volonté libèrera.
Maurice Dommanget (1888-1976), instituteur, pédagogue, syndicaliste actif, a été également
un chercheur dont il devient important d’exhumer et de réhabiliter les ouvrages qui sont
la mémoire des luttes sociales, et de valider ses travaux de recherche historique.
Préface de Charles JACQUIER, 2006, 21x14,8 cm, 550 pp., 25 euros
Histoire du drapeau rouge
“Des origines à la guerre de 1939”
Il reste des vétérans irréductibles ou des jeunes débordant d’enthousiasme pour
n’admettre qu’un seul étendard symbolisant à la fois le socialisme, le travail, la libération prolétarienne,
la fraternité des peuples et la rédemption de l’humanité avec la série prestigieuse
des batailles de classe inscrites dans ses plis par l’histoire : c’est le drapeau rouge.
Ce deuxième volet du dyptique analyse la symbolique du drapeau rouge qui, contre
toute attente, représentait en premier lieu, la sauvegarde du pouvoir établi. L’étendard fut
ensuite le symbole “non seulement de la subvention sociale mais de l’internationalisme
ouvrier.”
Postface de Roland BRETON, 2006, 21x14,8 cm, 550 pp., 25 euros
Auteur d’un seul ouvrage, emblématique de ce que l’on appellera plus tard la littérature
prolétarienne, il exprime avec force le drame d’une vie qui, envers et contre tout, porte l’espoir
d’un monde meilleur. A la manière d’un roman d’aventure, cet ouvrage est un témoignage impitoyable
sur la difficulté d’une vie passée à être exploité, dans cette première mondialisation que
fut l’avènement de la révolution industrielle du XIXème siècle.
Norbert Truquin est né en 1833 dans la Somme, Autodidacte, il décide de raconter
l’aventure de sa vie faite de gagne-pain divers et variés qui le mènent à travers le monde.
Préface de Paule LEJEUNE, 2006, 21x14,8 cm, 256 pp., 18 euros
Journal de bord d’un négrier
Un récit par lequel nous pouvons entrer directement dans l’intimité d’un négrier... Car
s’il est bon de savoir une chose, il est toujours intéressant de se la représenter avec les yeux des
contemporains. Sans cela, il ne peut pas être de vraie histoire.
Préface de Olivier PÉTRÉ-GRENOUILLEAU, 2005, 154 pp., 15 euros
Dictionnaire de l’argot des typographes
Tout en livrant une langue riche et imagée propre à un corps de métier, l’ouvrage souligne
que le labeur des typographes, dur et contraignant, ne les a pas empêchés d’avoir une
conscience sociale.
2006, 21x14,8 cm, 136 pp., 15 euros
Sur le livre d’artiste
Ces écrits représentent vingt-cinq ans de réflexion sur ce domaine nouveau des arts
visuels dont la génèse au cours des années soixante et le développement jusqu’à nos jours sont
inséparables des enjeux artistiques contemporains. L’accent est mis sur le rôle décisif des pionniers.
Commissaire de plusieurs expositions sur le livre d’artiste, l’auteur dirige le Centre de
Philosophie de l’Art de Paris I-Sorbonne.
Illustré, 2006, 21x14,8 cm, 592 pp., 29 euros
Du Mot à l’image et du son au mot
Le XXème siècle a vu une accélération des théories imbriquant texte et image, des mouvements
dadaïstes ou surréalistes, aux spatialistes et situationnistes, puis du post modernisme
jusqu’à nos jours. Cet ouvrage souligne la part essentielle des poètes dans l’aventure du langage
et des arts en général.
Né en 1962 au portugal, Jacinto Lageira vit à Paris où il donne des cours d’esthétique
et théorie de l’art à l’université de la Sorbonne.
Illustré, 2006, 21x14,8 cm, 560 pp., 29 euros
Editions Acratie
L’Essart - 86310 LA BOSSIERE
Téléphone-télécopie : 05.49.48.58.31
Adresse mail : editionsacratie@minitel.net
A travers l'histoire, la littérature ou l'engagement politique, une vision libertaire pour un monde à imaginer et à bâtir.
Les Aroumains, un peuple qui s’en va
A travers l’histoire d’un peuple sans Etat, jadis nomade, l’histoire des Balkans qui
touche aussi la question nationale et le rôle de l’Etat.
2005, 480 pp. + planches, 32 euros
Consensus et dissensions
dans la Roumanie de Ceaucescu
“Un pays en quête de société civile”
A travers la reconstitution des moments et des lieux, des topoi, où s’énonce et se
construit l’avènement à la modernité des populations roumaines, l’auteur, chercheur au C.N.R.S.,
entend proposer quelques clés à ce que l’on présente comme le cas pathologique du communisme
de l’Est européen.
1991, 90 pp., 9 euros
Petites chroniques d’Europe orientale et d’ailleurs
Les textes qui composent cet ouvrage représentent deux ans d’une chronique publiée
dans l’hebdomadaire roumain Dilema. Dans cette revue d’opposition, à la fois culturelle et politique,
où se côtoient différentes tendances du spectre politique roumain, mais où sont bannis et
combattus xénophobie, racisme et nationalisme, C. Karnoouh représente une gauche critique,
inconnue ou presque en Roumanie.
1996, 208 pp., 13,70 euros
Corse, la liberté, pas la mort !
La reconnaissance de leur culture et la possibilité de déterminer eux-mêmes leur avenir,
voilà ce que réclament les Corses au nom de la liberté. Mais la survie de leur peuple et la fin
de toute exploitation dans l’île seront-elles garanties pour autant ? Non. La communauté corse
doit encore éviter l’idéalisation du passé et le repli sur elle-même. Portant un regard critique sur
sa culture, elle doit écarter les éléments réactionnaires et développer ceux qui lui permettront
d’impulser une dynamique révolutionnaire.
1983, 250 pp., 10,60 euros
La Revendication institutionnelle en Corse
“Collectivité territoriale et mouvement nationaliste”
Vanina examine ici plus particulièrement la stratégie institutionnelle mise en oeuvre
dans l’île, avec le “statut particulier” Defferre de 1982 puis la “collectivité territoriale” Joxe de
1992. Elle suit ainsi l’évolution du mouvement corse depuis le début des années 80 — en faisant
le lien avec Corse, la liberté pas la mort ! Elle étudie ensuite le rôle et la portée des nouvelles institutions.
1995, 200 pp., 13 euros
Explosions de liberté : Espagne 1936-Hongrie 1956
Des documents inédits sur des insurrections à caractère autogestionnaire. Quel que
soit le système politique qui les opprime, les travailleurs trouvent toujours des formes de lutte
autogestionnaire remettant en question l’ordre capitaliste. De nombreux documents sur ces deux
grands moments révolutionnaires européens de 1936 et de 1956.
1986, 205 pp., 11,90 euros
Enseignement de la Révolution espagnole
Ce livre expose une position libertaire avec un point de vue à la fois critique et pratique
sur les anarchistes, les socialistes et les communistes d’Espagne pendant la “guerre civile” entre
1936 et 1939. Il décrit le phénomène révolutionnaire le plus profond de notre époque, à l’opposé
des expériences russe ou chinoise.
1997, 210 pp., 16,70 euros
Los Incontrolados, chronique de la Colonne de Fer
Tous ceux qui ont vu et apprécié le film de Ken Loach Land and Freedom ont gardé le
souvenir de cette scène extraordinaire dans laquelle une milice antifasciste, organisée spontanément,
sans hiérarchie ni grade militaire, est violemment désarmée par un corps de l’armée républicaine
parce qu’elle refuse la militarisation des milices décidée par le gouvernement sous la
pression du Parti communiste. L’histoire que nous conte Nestor Romero est celle de la célèbre
Colonne de fer, emblème du refus de la militarisation au nom d’une pseudo-efficacité antifasciste.
1997, 210 pp., 18,20 euros
Face au fascisme allemand, 1929-1933
Le témoignage rare d’un très jeune militant ouvrier communiste allemand qui a survécu
au fascisme hitlérien. Il nous fait revivre cette période avec intensité et précision dans les campagnes
et les cités ouvrières. Une réflexion personnelle sur le besoin de führer, qu’il retrouvera
jusque dans le mouvement ouvrier, avec ses chefs, sa discipline de pensée, et un manque de
réflexion personnelle et d’autonomie des militants de base. Il finira par y voir une raison essentielle
des trahisons et des échecs, et se battra jusqu’au bout pour une autre manière de militer.
24x16 cm, 550 pp., 33 euros
Démocratie, fascisme, national-socialisme
Critique de la première heure du léninisme et théoricien du communisme de conseils,
Pannekoek se livre, dans ce texte écrit pendant la Seconde Guerre mondiale, à une analyse lumineuse
et implacable des systèmes politiques qui ont marqué le XXème siècle dans les pays développés,
ainsi que des rapports entre eux.
1998, 64 pp., 4,5 euros
Le Mensonge bolchéviste
Un délégué libertaire au deuxième congrès de l’Internationale syndicale rouge, à son
retour de Moscou en 1924, dresse un bilan impitoyable du système soviétique en matière de
répression dans tous les domaines. Se plaçant d’un point de vue révolutionnaire et non de celui
des régimes “démocratiques” occidentaux, il fait partie de ces témoignages et de ces analyses
qui ont été “oubliées” par ceux qui s’évertuent à dater des années 60 ou 70 les éléments permettant
de comprendre le totalitarisme rouge.
1998, 64 pp., 4,5 euros
La Patagonie rebelle
“1921-22 : Chronique d’une révolte des ouvriers agricoles en Argentine”
Bien des aspects de la politique argentine récente — et même latino-américaine —
s’éclairent à la lecture de La Patagonie rebelle. Au départ, il s’agit de grèves pour limiter l’exploitation
éhontée des ouvriers des grandes propriétés agricoles de Patagonie, et des réactions des
classes dirigeantes face aux revendications. L’organisation anarcho-syndicaliste patagone, particulièrement
dans le contexte syndical argentin, devient simultanément le fer de lance et le bouc
émissaire de la répression. Plus d’un millier de responsables et de militants syndicaux sont fusillés
alors que la peine de mort vient juste d’être abolie.
1996, 300 pp., 18,20 euros
Grève des mineurs en Grande-Bretagne
“To The Bitter End, 1984-1985”
Une grève qui dura une année, de mars 1984 à mars 1985, et qui secoua le Royaume-
Uni. Thatcher y a livré une bataille de classe dans laquelle, par la forme déterminée de leur
action, des prolétaires sont allés au-delà de la grève elle-même, et au-delà de leur condition
même de prolétaires.
1987, 206 pp., 11,90 euros
Amérique ? Amerikkka !
“Un Etat mondial vers la domination et l’aliénation généralisée”
L’Amérique n’aurait jamais rien dû représenter. Surtout pas la liberté. Cette terre
“s’appelait” déjà avant l’arrivée des Occidentaux. En la baptisant Amérique, du nom d’un européen,
ils annonçaient que ce continent serait à eux, rien qu’à eux. Il faut continuer de dénoncer
le mythe d’un modèle américain des “libertés”, de la “démocratie”, du travail...
1992, 280 pp., 19,80 euros
René BERTHIER
Israël-Palestine :
Mondialisation et micro-nationalismes
Ce conflit est l’illustration parfaite, jusqu’à la caricature, d’un type de rapport instauré entre
métropoles industrielles et pays dominés. Parce qu’il éclaire la façon scandaleusement discriminatoire
dont les problèmes de justice sont traités par les puissances qui dominent la planète : deux
poids, deux mesures. Parce qu’il est exemplaire de la façon dont un combat juste, celui de la population
palestinienne opprimée, a pu être instrumentalisé au profit d’intérêts de caste.
1998, 180 pp., 13,70 euros
Chroniques ordinaires du colonialisme français
“La traite des jaunes en Océanie, la révolte de Madagascar de 1929,
l’insurrection algérienne de 1871”
Aux colonies comme ailleurs, le véritable rêve des capitalistes est l’existence d’un prolétariat
dont le seul rôle est la création de plus-value... Et sous les tropiques, comme partout, il n’y a
qu’un moyen : l’expropriation. Pour y parvenir, les capitalistes jouent tour à tour du paternalisme et
des massacres pour parvenir à une forme moderne d’esclavage.
2002, 125 pp., 15 euros
Charles MALATO
Les Joyeusetés de l’exil
“Chronique londonienne d’un communard exilé entre 1892 et 1894”
Cet anarchiste qui connut l’exil calédonien avec ses parents, suite à la Commune de
Paris, dut, à nouveau, s’expatrier à Londres en 1892 à cause de la répression qui s’abattit sur les
révolutionnaires. Il raconte avec humour et talent la vie londonienne des proscrits de cette fin du
XIXème siècle.
1985, 180 pp., 12 euros
“Les Temps nouveaux”
“1895-1914 : un hebdomadaire anarchiste au tournant du siècle”
La Belle Epoque de l’anarchisme ! Des salles bondées où se pressent hommes et femmes
venus entendre les orateurs, une réelle implantation dans le mouvement ouvrier et les organisations
syndicales, de vives sympathies au sein des milieux d’avant-garde artistiques et littéraires...
1993, 130 pp., 10,60 euros
Anarchistes en 1968 à Nanterre
“Textes et tracts”
Comprendre les événements qui se sont déroulés à la faculté de Nanterre en 1968 et
qui ont contribué à la naissance du Mouvement du 22 mars nécessite un détour par l’activité des
“anars” dans cette université dans les années qui précédèrent le mois de mai.
1988, 21x30 cm, 64 pp., 4,50 euros
Nanterre 1968
“Vers le mouvement du 22 mars”
Comment s’est constitué ce mouvement qui, pour beaucoup, symbolise politiquement
Mai 68 en France ? Plus de cinquante interviews de celles et ceux qui furent
parmi les plus engagés, dans le processus nanterrois qui déboucha sur les célèbres événements,
ont servi à ce travail de reconstitution, qui s’accompagne de nombreux documents
et d’une cinquantaine de photos.
Photographies de Gérard AYMÉ, 1988, 240 pp., 25,60 euros
Mai 68 : textes et tracts
Trois mois d’existence doit être un record de brièveté au palmarès des groupes politiques.
Et pourtant, le Mouvement du 22 mars a été, pendant Mai 68 et après, une référence quasi
mythique, une sorte de symbole à qui on attribue un rôle clé dans le déclenchement des “événements“,
comme ils disent.
1998, 64 pp., 4,50 euros
“Noir et rouge”
“Les Cahiers d’Etudes Anarchistes (1956-1970), une anthologie”
Ces Cahiers abordèrent aussi bien des thèmes d’actualité que des questions théoriques
propres au mouvement révolutionnaire en général, et anarchiste en particulier : le parlementarisme,
l’organisation, le nationalisme, la Révolution espagnole, le rôle de la théorie, anarchisme
et marxisme, la franc-maçonnerie, etc.
1982, 280 pp., 10 euros
Visages de la littérature prolétarienne d’aujourd’hui
Un ensemble de textes écrits par “ceux d’en bas” de France, d’Angleterre ou
d’Allemagne. Des débats, des prises de position, des analyses qui rendent compte de l’actualité
vivante d’une littérature souvent tenue dans l’ignorance du grand public.
1992, 150 pp., 13,70 euros
L’Universalisme :
l’expression majeure du mouvement social
L’universalisme est une conception qui, en dépassant l’ensemble des particularismes,
entend s’adresser à tous et d’abord aux plus déshérités. L’auteur, après avoir observé les grandes
lignes de l’universalisme dans l’histoire, esquisse les perspectives que ce mouvement offre,
à ses yeux, aujourd’hui.
1997, 144 pp., 12,20 euros
Pour en finir avec le travail salarié
Cette crise du travail permettra peut-être de tordre le cou à de vieilles croyances telles
que la nécessité de croissance, du productivisme, de la prépondérance et de la domination de la
gestion ou de l’administration des choses (l’économie) pour s’en sortir... Autant de fuites en avant
qui caractérisent le système capitaliste.
1997, 220 pp., 13,50 euros
Le Prolétaire précaire
“Notes et réflexions sur le nouveau sujet de classe”
Les quatre prisonniers d’Action Directe analysent l’expansion de la domination du
capital à toute la vie. Une analyse détaillée de l’exploitation intensive et de la paupérisation
d’un nombre toujours plus important de prolétaires.
2001, 290 pp., 22,50 euros
Libération des femmes et projet libertaire
Un bilan du M.L.F. des années 70 nous conduit ici à affirmer — contre les dérives faussement
égalitaires d’intégration des femmes que sont la démarche institutionnelle et la revendication
d’une parité avec les hommes — la nécessité d’un projet libertaire à la fois antipatriarcal
et anticapitaliste comme alternative porteuse de libération, pour les femmes mais aussi pour les
hommes.
1998, 152 pp., 10,60 euros
Chronique d’une insoumission
Insoumi, incarcéré, Thierry Maricourt raconte.
Préface de Michel AUVRAY, 1986, 70 pp., 5,50 euros
Tu vas entendre parler du pays !
Le syndicalisme, les luttes de libération nationale, de femmes, antinucléaires... Un bilan
des grandes questions politiques et sociales qui fondent les positions de base de l’O.C.L., qui publie
un mensuel, Courant Alternatif.
2004, 330 pp., 13,40 euros
Etat des lieux : et la politique, bordel !
“Divers aspects de la critique sociale en zone rurale :
agriculture, nucléaire, maladie, précarité...”
Une quarantaine de personnes, agriculteurs, ouvriers, artisans, enseignants, chômeurs,
retraités, se sont réunis pour prendre la parole depuis ce Poitou rural et très souvent à l’abri des
regards médiatiques pour constater les mille et un problèmes auxquels le monde est confronté de
manière cruciale : pollution, exploitation du travail humain, accroissement des inégalités, multiplication
des catastrophes industrielles, etc.
1986, 300 pp., 15 euros