Réponse de Rémy au texte de J-Jacques, Danielle et Ronald (16/05/2002)

Ronald,

Si vous n'arrivez pas à faire publier le texte dan le Monde libertaire, n’hésites pas à le mettre sur ton site !
Votre article est une excellente contribution au débat j'y ajoute encore quelques remarques personnelles.

Je crois que les libertaires étant des gens responsables et ayant en main beaucoup d'éléments pour juger de la situation, nous sommes tout à fait capables de prendre des décisions individuelles en toute connaissance de cause. L'anarchie n'est pas une religion mais une démarche philosophico-politique de la liberté collective pour la destruction des rapports marchands. Ce sont les religions et les idéologies qui produisent les dogmes.
Nous nous inscrivons dans une dynamique de la liberté et de remise en question de notre société marchande. Si pour préserver notre espace vital nous devons sacrifier aux grands principes n'hésitons pas. Ceux qui hurlent à la transgression de ceux ci , devraient avant tout respecter le premier des grands principes de base c'est l'acceptation d'un débat entre nous sans anathèmes et condamnations dogmatiques, car il n'y aura jamais l'unanimité entre nous. Justement n'étant pas une organisation qui donnent des ordres à ses supposées troupes (comme Arlette Laguillier et autres ex staliniens) nous nous adressons à des individus capables de juger par eux même de la situation. Nous sommes tous conscients que ce ne sont pas les élections qui font les révolutions, ni les transformations sociales, mais pour nous il est essentiel que nous puissions disposer du maximum de liberté d'expression pour initier et développer les idées libertaires dans notre société. La liberté d'expression c'est notre oxygène, et quand elle risque d'être réduite, à nous de nous battre !!! car pour la reconquérir il faudra verser du sang et des larmes. A vous de juger s'il y a risque que l'on assiste à une réduction de la liberté d'expression, donc de notre espace vital !!! N'oublions pas que nous sommes en deuxième ligne juste après les immigrés !

Amicalement, REMY