Jean-René SAULIERE dit André ARRU

Un individualiste solidaire ( 1911-1999 )

 

« Mon parcours de militant a été, en partie, conditionné par une enfance perturbée. Mon père mort à la guerre en 1916, je fus confié à mes grands-parents maternels avec qui, quelques années plus tard, je ne m’entendis plus. A treize ans, je quittai l’école, à un peu plus de quinze ans je partis du domicile de mes grands-parents. »

« J’aime analyser mes pensées, mes joies et mes peines, les raisons ou les non-raisons de mon comportement … J’aime me dédoubler, être acteur et témoin. Je suis sur le sofa et à l’écoute. Je cherche l’explication de mon moi et de ses actes instinctifs ou raisonnés, ou de ma pensée enfouie »

Né en 1911, Jean-René Saulière alias André Arru, militant libertaire, pacifiste et libre penseur, ne cessa de chercher un accord entre sa vie et ses convictions. Cet accord-là, qui demandait des efforts, des choix parfois difficiles, fut peut-être l’œuvre principale de son existence. Son refus de tout embrigadement, et de toute violence, fut-elle qualifiée de révolutionnaire, l’amena à l’insoumission en 1939. Il quitta Bordeaux pour Marseille, empruntant une nouvelle identité, et réussit à former un groupe anarchiste clandestin composé, outre de Voline alors présent dans la cité phocéenne, de camarades venus de diverses régions d’Europe comme de France, mais tous ayant dû fuir un régime de dictature. En fabriquant de faux papiers, il vint en aide aux pourchassés, quelles que soient leurs origines ou leurs convictions, mais aussi fit paraître des tracts, des affiches, une brochure affirmant les points de vue libertaires alors qu’à cette époque s’opposaient, face au régime de Vichy et aux occupants nazis, gaullistes et communistes. Convaincu de l’importance pour chaque individu de choisir sa vie comme sa mort, il décida de disparaître dans la dignité le 2 janvier 1999, après un accident vasculaire cérébral qui risquait de compromettre à brève échéance son autonomie et sa liberté de pensée et d’action.

Nourri des références individualistes libertaires telles qu’il les avait découvertes dans l’œuvre de Max Stirner L’Unique et sa propriété, il se sentit toujours solidaire des autres humains, luttant pour l’avènement d’une société juste et harmonieuse.

Le livre réunit un ensemble de textes rédigés par André Arru tout au long de son action militante, précédés d’une biographie qui sera forcément subjective, puisque ayant pour auteurs celle qui fut sa compagne pendant une trentaine d’années, et l’un de ses plus proches amis. Ceux-ci ont la conviction qu’au travers du témoignage de la vie d’André Arru et de sa sensibilité particulière, on pourra trouver également une contribution à l’histoire des idées et des actions de ceux qui n’acceptent pas de suivre le troupeau, et des éclairages utiles à la réflexion des individus d’aujourd’hui.


Jean-René SAULIERE dit André ARRU

Un individualiste solidaire ( 1911-1999 )

 

« Mon parcours de militant a été, en partie, conditionné par une enfance perturbée. Mon père mort à la guerre en 1916, je fus confié à mes grands-parents maternels avec qui, quelques années plus tard, je ne m’entendis plus. A treize ans, je quittai l’école, à un peu plus de quinze ans je partis du domicile de mes grands-parents. »

« J’aime analyser mes pensées, mes joies et mes peines, les raisons ou les non-raisons de mon comportement … J’aime me dédoubler, être acteur et témoin. Je suis sur le sofa et à l’écoute. Je cherche l’explication de mon moi et de ses actes instinctifs ou raisonnés, ou de ma pensée enfouie »

Né en 1911, Jean-René Saulière alias André Arru, militant libertaire, pacifiste et libre penseur, ne cessa de chercher un accord entre sa vie et ses convictions. Cet accord-là, qui demandait des efforts, des choix parfois difficiles, fut peut-être l’œuvre principale de son existence. Son refus de tout embrigadement, et de toute violence, fut-elle qualifiée de révolutionnaire, l’amena à l’insoumission en 1939. Il quitta Bordeaux pour Marseille, empruntant une nouvelle identité, et réussit à former un groupe anarchiste clandestin composé, outre de Voline alors présent dans la cité phocéenne, de camarades venus de diverses régions d’Europe comme de France, mais tous ayant dû fuir un régime de dictature. En fabriquant de faux papiers, il vint en aide aux pourchassés, quelles que soient leurs origines ou leurs convictions, mais aussi fit paraître des tracts, des affiches, une brochure affirmant les points de vue libertaires alors qu’à cette époque s’opposaient, face au régime de Vichy et aux occupants nazis, gaullistes et communistes. Convaincu de l’importance pour chaque individu de choisir sa vie comme sa mort, il décida de disparaître dans la dignité le 2 janvier 1999, après un accident vasculaire cérébral qui risquait de compromettre à brève échéance son autonomie et sa liberté de pensée et d’action.

Nourri des références individualistes libertaires telles qu’il les avait découvertes dans l’œuvre de Max Stirner L’Unique et sa propriété, il se sentit toujours solidaire des autres humains, luttant pour l’avènement d’une société juste et harmonieuse.

Le livre réunit un ensemble de textes rédigés par André Arru tout au long de son action militante, précédés d’une biographie qui sera forcément subjective, puisque ayant pour auteurs celle qui fut sa compagne pendant une trentaine d’années, et l’un de ses plus proches amis. Ceux-ci ont la conviction qu’au travers du témoignage de la vie d’André Arru et de sa sensibilité particulière, on pourra trouver également une contribution à l’histoire des idées et des actions de ceux qui n’acceptent pas de suivre le troupeau, et des éclairages utiles à la réflexion des individus d’aujourd’hui.


Jean-René SAULIERE dit André ARRU

Un individualiste solidaire ( 1911-1999 )

 

« Mon parcours de militant a été, en partie, conditionné par une enfance perturbée. Mon père mort à la guerre en 1916, je fus confié à mes grands-parents maternels avec qui, quelques années plus tard, je ne m’entendis plus. A treize ans, je quittai l’école, à un peu plus de quinze ans je partis du domicile de mes grands-parents. »

« J’aime analyser mes pensées, mes joies et mes peines, les raisons ou les non-raisons de mon comportement … J’aime me dédoubler, être acteur et témoin. Je suis sur le sofa et à l’écoute. Je cherche l’explication de mon moi et de ses actes instinctifs ou raisonnés, ou de ma pensée enfouie »

Né en 1911, Jean-René Saulière alias André Arru, militant libertaire, pacifiste et libre penseur, ne cessa de chercher un accord entre sa vie et ses convictions. Cet accord-là, qui demandait des efforts, des choix parfois difficiles, fut peut-être l’œuvre principale de son existence. Son refus de tout embrigadement, et de toute violence, fut-elle qualifiée de révolutionnaire, l’amena à l’insoumission en 1939. Il quitta Bordeaux pour Marseille, empruntant une nouvelle identité, et réussit à former un groupe anarchiste clandestin composé, outre de Voline alors présent dans la cité phocéenne, de camarades venus de diverses régions d’Europe comme de France, mais tous ayant dû fuir un régime de dictature. En fabriquant de faux papiers, il vint en aide aux pourchassés, quelles que soient leurs origines ou leurs convictions, mais aussi fit paraître des tracts, des affiches, une brochure affirmant les points de vue libertaires alors qu’à cette époque s’opposaient, face au régime de Vichy et aux occupants nazis, gaullistes et communistes. Convaincu de l’importance pour chaque individu de choisir sa vie comme sa mort, il décida de disparaître dans la dignité le 2 janvier 1999, après un accident vasculaire cérébral qui risquait de compromettre à brève échéance son autonomie et sa liberté de pensée et d’action.

Nourri des références individualistes libertaires telles qu’il les avait découvertes dans l’œuvre de Max Stirner L’Unique et sa propriété, il se sentit toujours solidaire des autres humains, luttant pour l’avènement d’une société juste et harmonieuse.

Le livre réunit un ensemble de textes rédigés par André Arru tout au long de son action militante, précédés d’une biographie qui sera forcément subjective, puisque ayant pour auteurs celle qui fut sa compagne pendant une trentaine d’années, et l’un de ses plus proches amis. Ceux-ci ont la conviction qu’au travers du témoignage de la vie d’André Arru et de sa sensibilité particulière, on pourra trouver également une contribution à l’histoire des idées et des actions de ceux qui n’acceptent pas de suivre le troupeau, et des éclairages utiles à la réflexion des individus d’aujourd’hui.


Jean-René SAULIERE dit André ARRU

Un individualiste solidaire ( 1911-1999 )

 

« Mon parcours de militant a été, en partie, conditionné par une enfance perturbée. Mon père mort à la guerre en 1916, je fus confié à mes grands-parents maternels avec qui, quelques années plus tard, je ne m’entendis plus. A treize ans, je quittai l’école, à un peu plus de quinze ans je partis du domicile de mes grands-parents. »

« J’aime analyser mes pensées, mes joies et mes peines, les raisons ou les non-raisons de mon comportement … J’aime me dédoubler, être acteur et témoin. Je suis sur le sofa et à l’écoute. Je cherche l’explication de mon moi et de ses actes instinctifs ou raisonnés, ou de ma pensée enfouie »

Né en 1911, Jean-René Saulière alias André Arru, militant libertaire, pacifiste et libre penseur, ne cessa de chercher un accord entre sa vie et ses convictions. Cet accord-là, qui demandait des efforts, des choix parfois difficiles, fut peut-être l’œuvre principale de son existence. Son refus de tout embrigadement, et de toute violence, fut-elle qualifiée de révolutionnaire, l’amena à l’insoumission en 1939. Il quitta Bordeaux pour Marseille, empruntant une nouvelle identité, et réussit à former un groupe anarchiste clandestin composé, outre de Voline alors présent dans la cité phocéenne, de camarades venus de diverses régions d’Europe comme de France, mais tous ayant dû fuir un régime de dictature. En fabriquant de faux papiers, il vint en aide aux pourchassés, quelles que soient leurs origines ou leurs convictions, mais aussi fit paraître des tracts, des affiches, une brochure affirmant les points de vue libertaires alors qu’à cette époque s’opposaient, face au régime de Vichy et aux occupants nazis, gaullistes et communistes. Convaincu de l’importance pour chaque individu de choisir sa vie comme sa mort, il décida de disparaître dans la dignité le 2 janvier 1999, après un accident vasculaire cérébral qui risquait de compromettre à brève échéance son autonomie et sa liberté de pensée et d’action.

Nourri des références individualistes libertaires telles qu’il les avait découvertes dans l’œuvre de Max Stirner L’Unique et sa propriété, il se sentit toujours solidaire des autres humains, luttant pour l’avènement d’une société juste et harmonieuse.

Le livre réunit un ensemble de textes rédigés par André Arru tout au long de son action militante, précédés d’une biographie qui sera forcément subjective, puisque ayant pour auteurs celle qui fut sa compagne pendant une trentaine d’années, et l’un de ses plus proches amis. Ceux-ci ont la conviction qu’au travers du témoignage de la vie d’André Arru et de sa sensibilité particulière, on pourra trouver également une contribution à l’histoire des idées et des actions de ceux qui n’acceptent pas de suivre le troupeau, et des éclairages utiles à la réflexion des individus d’aujourd’hui.